Pourquoi combattre la fourrure ?
Chaque année, plus de 150 millions d'animaux sont tués pour la mode. Ils sont en grande majorité élevés dans des cages minuscules en batterie entièrement grillagées.
Après une petite année enfermés, ils seront soit gazés pour les plus petits (visons), soit électrocutés pour les plus gros (renards, ratons laveurs, chiens viverrins).
Pendant leur élevage, les animaux sont exposés à des souffrances physiques et psychologiques intenses. Le traumatisme causé par l'enfermement forcé et l'absence de respect des besoins physiologiques amène les animaux à développer des comportements anormaux tels les automutilations, le cannibalisme, les stéréotypies (tourner en rond dans la cage, mordre les barreaux, gratter sans cesse). Les grilles blessent également les animaux qui se coincent les pattes dedans.
En résultent des infections (oreilles, yeux, bouche), des pattes cassées, des membres dévorés dont les plaies béantes, à vif, ne sont généralement pas soignées. De nombreux animaux succombent à leurs blessures.
En Europe, la réglementation ne protège aucunement les animaux. Au contraire, des recommandations portent même les tailles des cages à des surfaces scandaleusement petites, jamais dépassées par les éleveurs qui peuvent ainsi maximiser le nombre d'animaux au mètre carré. Les contrôle sanitaires sont pour ainsi dire inexistants et les éleveurs disposent d'une dérogation leur permettant d'abattre les animaux sur place.
En Chine, aucune loi ne protège les animaux.
Au Canada, il existe également des élevages mais le pays est particulièrement connu pour la trappe des coyotes avec des pièges à machoires. Après une longue agonie, ils sont tués au fusil à bout portant pour finir en décoration autour d'une capuche.
Aujourd'hui, plus rien ne justifie une telle cruauté. Continuer à employer de la véritable fourrure démontre une grande méconnaissance des réalités de cette industrie et des multiples alternatives éthiques de grande qualité.